samedi 17 septembre 2022

Les jeunes filles et les ‘’bayas’’

Les jeunes filles et les ‘’bayas’’: Retour aux coutumes ou extravagances

Les perles africaines communément appelé « baya» en Malinké ou « Affléma » en Akan sont des parures ou accessoires de beauté, de protection et de santé. Elles revêtent aussi un certain caractère aphrodisiaque qui nous fait voyager dans un monde de sensualité et d’érotisme ou le seul maitre à bord est la séduction.baya filles prostitues boite nuit bamako by night
Porter le ’’baya’’ réfère aux bonnes mœurs de la tradition ancienne et aux respects de la coutume. Cependant certaine filles le portent à d’autres fin entrainant la diabolisation du ‘’baya’’.
Cette situation emmène à se demandé si cette manière nouvelle de le porter est un phénomène de mode ou le non-respect de nos coutumes ancestrales.
C’est alors que surgissent ces questions sur le ‘’baya’’ : Comment et pourquoi doit-il se porter ? Qui doit le porter ? Pourquoi le considère-t-on par moment comme un objet d’extravagance ? Quelle solution peut-on préconisée ? Dès lors le baya n’a-t-il pas perdu de sa valeur ?

Présentation du Baya

Le baya est un ensemble ou un collier de perles utilisés par les africaines à titre d’accessoires de la gente féminine pour les hanches. Constitué de diverses matières premières. Le ‘’baya’’ est confectionné dans plusieurs pays africains tels que : le Mali, le Sénégal, le Ghana, et aussi le Nigéria … Le ‘’baya’’ règne en maître absolu dans ces états au point que beaucoup de personne pensent que le ‘’baya’’ a pris de l’ampleur au point de pouvoir remplacer les bijoux modernes

Les différents types de baya et leurs particularités

Il existe plusieurs types de ‘’baya’’ qui ont différentes fonctions. Chaque ‘’baya’’ est spécial et unique en son genre. Cependant les plus utilisées sont :

-le Djadjal : fait de très petits colliers. C’est d’ailleurs le plus utilisé pour les reins

-le Ferl : est constitué de grosses perles. Il est généralement porter sur le cou mais peut être utilisée aussi sur les reins. Porter sur les reins, ces font beaucoup de bruits lorsque la porteuse se déplace. Ces bruits ont pour but d’attirer l’attention des ‘’prédateurs’’ (mâles).
-le Pême : communément appelé ‘’baya’’ lumineux car il scintille dans le noir, il sert a éclairé le ‘’nid’’ d’amour quand la femme est dans la chambre conjugale.
-le Soupou-candja : ce ‘’baya’’ tire son nom d’une spécialité sénégalaise. Ce nom signifie sauce gombo en wolof. Ce ‘’baya’’ est magique, affirme madame SARR : « il te suffit de l’enrouler sur le poignet de la main pour qu’il te facilite tes rapports sexuels.
-le Môrô-môrô : lui est d’origine parfumé. Amy Diop, restauratrice dit : « quand une fille qui vient de se mariée porte môrô-môrô et qu’elle se couché prés de son mari, le parfum du môrô-môrô dans le lit conjugal, donne des envies ardentes au mari de la ‘’possédée’’ et transporter l’épouse au septième ciel de l’érotisme. »

Comment doit-on porter le baya ?

Le ‘’baya’’ se porte en général sous le vêtement mais quand il s’agit de pagnes, le ‘’baya’’ peut se porter dessus. Dans ce cas, il est conseillé de porter les grosses perles telles que le ‘’ferl’’ car il est beaucoup plus visible. Autrefois, les femmes africaines utilisaient ce ‘’baya’’ aux reins pour soutenir leur « Kôdjo » qui était un morceau de pagne qui leur servait de dessous. Chez les AKAN, les mères conseillent leur fille, jeune mariée de porter le baya avec les pagnes traditionnels communément pourquoi appelé « KITA » pour ‘’séduire’’ leur mari et le ‘’doper’’ sexuellement.

Pourquoi doit-on porter le baya ?

L’Afrique révèle une constante évidente ; l’importance des perles et de leurs décoration, du plus petit au plus spectaculaire. Mais le plus souvent, les femmes africaines mettent ces perles comme accessoire pour un jour spécial, pendant les jours de fêtes mais surtout dans les danses et les jours qu’ils précédent les mariages et les baptêmes.
En Afrique dans la période de l’inquisition, ces perles étaient portées selon les couleurs car elles avaient leurs significations. C’est ainsi le blanc était beaucoup portés par les jeunes femmes vierges mariées car elle représentait la pureté et la propriété. Le bleu et le noir porté devrait te protège des mauvais œil. Le ‘’baya’’ est un secret transmis de mère en fille pour capter et garder son mari. Chez nous au Mali ici, souligne Madame KEITA Fanta, femme au foyer « chaque soir avant l’arrivée de mon mari du travail, j’ajoute un parfum appelé chez nous ‘’oussounan’’ (encens) que je fais allumer avec un peu de braise pour tenir la maison parfumer, j’en ajoute à mes ‘’bayas’’ que je porte ainsi je l’apprivoise et je le’’ retiens’’ à la maison ».

Le ‘’baya’’ est l’un des meilleurs astuces des femmes pour garder leurs conjoints pour elles seules. Les africaines prétendent que le’’ baya’’ leur donne des courbes voluptueuses, des rondelles et qui réveil un appétit sexuel aux moins petits bruits sonores, captive l’attention de leurs partenaires, les excites au plus haut degré et permet de garder leurs maris près d’elles.

Qui Doit Porter Le Baya ?

En Afrique, le port du ‘’baya’’ ne spécifique pas à une catégorie de personne. Car Il existe des peuples africains où ces perles sont portées par des hommes. Par exemple chez le peuple Massa pendant la période ou les hommes qui sont en l’âge de se marié arrive, les hommes vêtu de leurs plus beau vêtement, se maquillent avec de l’argile et portent des perles pour attirer les jeunes filles. Hormis les femmes, le ‘’baya’’ est porté par les nourrissons. C’est pour calmer les douleurs due à la poussée des premières dents chez les enfants, les femmes africaines leurs mettent les petites perles aux cous ou aux reins. Ces femmes affirment que le ‘’baya’’ est un accessoire qui protège contre les esprits maléfiques et qui te guérit des mauvais sorts

Pourquoi considère-t-on le Baya comme un objet d’extravagance ?

Les femmes ont plus d’un tour dans leur sac pour attirer l’attention d’un homme. Comme on le voit, le ‘’baya’’ est un accessoire d’attirance mais aussi un aphrodisiaque qui fait perdre la tête aux hommes. Mais avec la modernisation, les jeunes filles laissent voir la raie de leur postérieur avec des perles autours. Cette manière de porter le ‘’baya’’ le dévalorise. La jeunesse actuelle est portée sur l’extravagance. Nombreuse sont les jeunes filles qui adoptent un mode de vie dévergondée qui est à l’opposé avec nos mœurs.

Ces jeunes filles visent la dépravation et choque plus d’une personne. A Abidjan, la nouvelle génération de filles ‘’exposent’’ gracieusement à longueur de journée leurs postérieurs avec des perles à la hanche au grand désarroi des passants. Ce n’est pas M. Hervé qui nous dira le contraire: « quand on sort, on voit des choses qu’on ne devrait pas voir dans la rue, nos jeunes sœurs exposent leurs corps en particulier leur postérieur en voulant montrer leur’’ baya’’ ». La déclaration de M. Herve a suscité un débat avec Mlle Aicha qui dit : « ce sont eux les hommes qui exigent que les filles portent le ‘’baya’’ car ils disent que ça excite plus et puis quand ils sortent avec leurs copines, ils aiment quand elles portent des vêtements sexy avec les’’ bayas’’ qui sont exposées ça rend leur copine sexy et convoité par tous les hommes, moi Aicha j’adore ça ! ».

Cependant, exposer le ’’baya’’ n’est pas forcement de l’extravagance car dans certains pays comme l’Afrique du Sud, il existe un peuple appelé ZOULOU qui est bien reconnu pour leur formidable culture. L’une des spécificités culturelles est le port des ‘’bayas’’. Les perles font partie du quotidien des femmes zoulou d’ailleurs elles le portent mieux que toutes personnes.

Chez les zoulou, les femmes portent les perles de façon à les exposés sur toutes les parties du corps ou ces perles sont portées c’est une arme de beauté. Dans la culture zoulou, les femmes portent des grosses perles aux reins pour danser ça leur permet d’avoir un beau postérieur et une belle rondeur. De nos jours, les jeunes filles font de tout un phénomène de mode certaines le font pour être dans la tendance, d’autres le font car elles aiment ‘’attirer’’ le regard des hommes pour conquérir leurs cœurs. Quoi qu’il en soit le corps de la femme est un jardin sacré qui doit être caché avec tous ses accessoires pour le plaisir de son seul conjoint.

Quelle solution peut-on préconisée ?
Le port du ‘’baya’’ ne doit pas être dévaloriser ainsi. Dès lors, l’on doit sensibiliser la nouvelle génération de filles sur le port des ‘’bayas’’ car c’est un accessoire de beauté et non de dépravation sexuelle.

Le ‘’baya’’ qui a toujours porté son fruit dans le foyer de la femme africaine ne doit pas être dénaturée dans sa mise en valeur. Mieux, cette parure, sacrée pour les africaines qui lui accordent une grande importance pour ses fonctions de protection, de santé, de guérison, est un bon secret pour maintenir son conjoint. La sensibilisation sur l’importance du port des ‘’bayas’’ est essentielle pour les jeunes filles de nos jours, cela pourrait permettre de conscientiser les jeunes filles sur son importance et sur l’image qu’elles donnent de leurs corps.

Le port de ‘’baya’’ est un accessoire secret de beauté des africaines, transmis de mère en fille de génération en génération pour pouvoir ‘’retenir’’ son conjoint et le protéger des ‘’prédatrices’’ féroces à l’affut. Mais aujourd’hui, le port du ‘’baya’’ a une mauvaise réputation qui dérange une partie de notre société. Les accessoires de la femme réservés pour les hanches sont sacrés, ils ne doivent pas être exposés aux vues de tous les hommes. Sinon, pour qui les femmes portent-elles ces perles ? La nouvelle tendance conduit les hommes avoir une mauvaise image sur le port des ‘’bayas’’.

De ce constat amer, l’on se demande finalement ou est passé la place de la bonne éducation de l’africaine, le sens de la pudeur et de la morale et des bonnes mœurs.

 

samedi 16 juillet 2022

MPP NORD : VOYANT SES AMBITIONS POLITIQUE COMPROMISE SMAILA OUEDRAOGO DEMISSIONNE AU MPP

Mpp Nord : Voyant ses ambitions politiques compromises, Smaïla Ouedraogo démissionne 

 

Et le plus improbable fut ! Eh oui, Smaïla Ouedraogo, président de la Federation Nord Mpp a démissionné du parti. Ainsi donc, celui qui fut nommé le 13 décembre 2021 comme Ministre de la transition écologique avant l’avènement du MPSR, quitte Roch et sa formation politique. Exactement comme ce berger nomade qu



i se déplace avec son troupeau en fonction des saisons, à la recherche de quoi faire paitre ses animaux. L’information nous ait parvenue ce vendredi 15 juillet 2022. Selon notre source, l’intéressé aurait demandé aux structures du Mpp sous sa direction, de démissionner également pour rejoindre son futur parti politique en cours d’élaboration.


Cette pratique éhontée du nomadisme politique est la preuve palpable qu’il n’y a pas d’idéal en politique chez certaines personnes. Il n’y a pas non plus ni d’idéologie ni de conviction qu’ils défendent. A la limite, s’il y a un domaine dans lequel la moral est morte depuis longtemps, c’est bien celui de la politique. Où le seul engagement qui vaut semble être l’intérêt pour soi-même. Comment veut-on que dans un tel contexte, les populations aient confiance ? Cela n’est certainement pas surprenant car c’est seul au Burkina Faso où « n’importe » qui, sans aucun passé militant ni syndicaliste, devient du jour au lendemain un homme politique.


Il est urgent que les pouvoirs publics se donnent les moyens d’épurer le milieu politique car, c’est à partir de lui que partent toutes les dérives qui gangrènent ainsi l’ensemble de la société. Comment veut-on que le citoyen lambda soit civique, alors que l’homme politique qui le lui demande est pire que lui ? Comment peut-on demander aux Burkinabé d’être des hommes intègres surtout dans ce contexte difficile, alors que l’homme politique qui l’exige ne l’est pas ?

mercredi 13 juillet 2022

Jacques interpelle président Damiba du Faso



 Jacques🇫🇷  : " J'interpelle ici le président Burkinabé Paul-Henri Sandaogo Damiba de changer son plan de bataille avant qu'il ne soit trop tard. Le Burkina Faso est en guerre et aucun pays ne viendra vous aider dans cette lutte contre les terroristes avec des armes comme se qui se passe en Ukraine🇺🇦 qui a le soutient de l'union européenne. Vos soldats ne doivent pas rester dans les camps manger et dormir a attendre les djihadistes qui viendront les massacrés entre 3 heures et 4 heures du matin. Lorsqu’on estime que l’autre ne fait pas partie de cet environnement, il devient l’ennemi. L’ennemi est belligène car il est une forme jugée inassimilable, celui avec qui on ne peut ni discuter, ni négocier. Envoyer vos soldats pour les déloger, Vous êtes plus fort qu'eux. C'est des personnes sans expérience, sans formation militaire.
Ne rester pas dans les Casernes. Envoyer vos hommes vers eux, fouiller de village en village, de case en case si vous prenez des personnes avec les gros engins arracher ces motos et bruler. Ne les arrêter pas tuer les . tirer sur toutes les personnes douteuses. C'est la seule solution pour sortir de cette crise . 
VIVE LE Burkina FASO . "



lundi 11 juillet 2022

UN ZIKR TRÈS RAPIDE POUR LE DÉBLOCAGE


Bonjours chers frères et sœurs

Aujourd’hui nous vous donnons un zikr très rapide pour le déblocage, l’ouverture et la réussite à faire chaque jours
Mais avant de commencer le zikr , suivez ces recommandations car ils sont très importantes pour avoir une vie meilleure .
Les voici :
– Arrêter de fumer ou de boire l’alcool
– Arrêter de commettre l’adultère
– Souhaiter du bien à tout le monde et ne jamais parler de mauvais de quelqu’un en son absence .
– Respecter les heures de prières si vous n’avez pas d’empêchement.
– Eviter le mensonge.Zikr pour déblocage et ouverture
– Arrêter la masturbation
– S’habiller correctement
– Avoir un bon comportement avec les parents

Si vous suivez ces recommandations, faites ce zikr tous les jours :
– Juste après Fadjr
Astahfiroulah 100 fois
Sala lahou ala Mouhamed 92 fois
la sourate 108 Al Kawsar 30 fois

Juste après la prière de la mi-journée (Adh-Dhohr)
Astahfiroulah 100 fois
Sala lahou ala Mouhamed 92 fois
la sourate 108 Al Kawsar 25 fois

Juste après la prière de l’après-midi (Al-‘Asr)
Astahfiroulah 100 fois
Sala lahou ala Mouhamed 92 fois
la sourate 108 Al Kawsar 20 fois

Juste après la prière du coucher de soleil (Al-Maghrib)
Astahfiroulah 100 fois
Sala lahou ala Mouhamed 92 fois
la sourate 108 Al Kawsar 15 fois

Juste après la prière du soir (Al-‘Icha)
Astahfiroulah 100 fois
Sala lahou ala Mouhamed 92 fois
la sourate 108 Al Kawsar 10 fois

Voici un document contenant des secrets de sourates et de versets :

Action de sabotage de la réconciliation au Burkina Déclaration de la Plateforme Panafricaine Efforts de Paix

Action de sabotage de la réconciliation au Burkina 


Déclaration de la Plateforme Panafricaine Efforts de Paix 


Les derniers développements de l'actualité au Burkina Faso mettent en exergue désormais deux camps clairement distincts. Ceux qui soutiennent la réconciliation d'une part,  conscient que le salut du pays passe par là, et ceux qui au nom de quelques principes, notamment de droit , rechignent à accorder la moindre faveur à toute initiative de paix.


A l'analyse de ce qui précède, la Plateforme Panafricaine Efforts de Paix qui croit que la Paix est un préalable à tout y compris à la justice estime que les seconds font fausse route dans le contexte actuel du pays. 


En conséquence, la Plateforme Efforts de Paix invite instamment les partisans de la réconciliation à se mobiliser pour occuper tous les espaces d'expression y compris les rues.


Il faut peut-être que ce duel ait lieu afin que chacun sache que le Burkina Faso n'appartient pas plus aux uns qu'à d'autres. Fred Bulobo MBayo ne disait-il pas que " Quand 9n danse avec un aveugle, il faut de temps en temps le piétiner pour qu'il ne se sente pas seul sur la piste".


Si les réfractaires à la réconciliation font fi des tueries des terroristes depuis 7 ans  et son collaire de 2 millions de déplacés internes, il faut leur opposer une thérapie de choc pour rééquilibrer les forces.


Vive la réconciliation 

Vive le Burkina Faso 


Le Président 

Hamed Savadogo

dimanche 10 juillet 2022


 L'or intouchable du Burkina regarder la vidéo jusqu'à la fin

Selon les sources au Burkina Faso les sources au Burkina les

 Selon les sources, au Burkina Faso indépendant, la première

exécution remonte aux années

1969. Il s’agit du garde

républicain Michel Yaméogo qui

avait assassiné son collègue

Emile Ilboudo le vendredi 28

juillet 1967 afin de s’emparer des

clefs pour voler de l’argent. C’est

ainsi qu’il fut condamné et

exécuté à Ouagadougou.


La seconde exécution a concerné

un groupe de coupeurs de tête

composé de Millogo Sogo Jean, El

Hadj Djane Batiékoro dit Béma et

Coulibaly Lotamou. 


Condamnés le

12 septembre 1978, ils furent

exécutés le 15 Janvier 1979.

Notons que ces exécutions

étaient conformes aux lois de la

République, car la peine capitale

n’est pas abolie au Burkina Faso.

La première exécution

extrajudiciaire sera inaugurée

par Nézien Badembié, le n°2 du

CMRPN en décembre 1982 qui

reçut une raffale en pleine

poitrine. C’est le début de la

tradition des assassinats au

Burkina Faso. On tue désormais à

la moindre occasion, les

règlements de compte se font

par des armes. Les

révolutionnaires vont mieux

s’illustrer dans cette pratique.

Dès la prise du pouvoir le 04

Août 1983 qui avait fait cinq

morts par l’aile gauche, les ténors

de l’aile droite, à savoir le colonel

Yorian Gabriel Somé et le

commandant Fidèle Guébré sont

passés par les armes dans la

même semaine après qu’ils aient

été invités respectivement de

Ouahigouya et de Dédougou

pour une discussion entre

officiers.


Le 11 juin 1984 le colonel Didier

Kiendrébégo maire de

Ouagadougou et six de ses

camarades à savoir les

lieutenants Moumouni

Ouédraogo et Maurice

Ouédraogo, l’homme d’affaires

Adama Ouédraogo, l’ex-major de

gendarmerie Barnabé Kaboré, le

sergent du RCS Moussa Kaboré et

le pilote d’Air-Burkina, Issa

Anatole Tiendrébéogo, accusés

de complot ont été froidement

abattus sous un baobab et

enterrés à la hâte au cimetière de

Tanghin. Le 18 juillet de la même

année c’est le commandant

Amadou Sawadogo qui est tiré

comme un lapin vers 21heures

au niveau du barrage n°3 sur la

route de Ziniaré.


Le 15 Octobre 1987, la crise au

sein du CNR se solde par

l’assassinat de Thomas

Sankara et de ses douze apôtres

(Le professeur d’université Sibiri

Aain Zagré, le journaliste Paulin

Bamouni, les employés à la

présidence Fréderic Liemdé et

Bonaventure Compaoré, les

sergents chefs Emmanuel

Bationo et Amadé Sawadogo

Adjudant Christophe Saba,

Sergent-chef Emmanuel Bationo,

le caporal Yeyé, le soldat de 1ère

classe Noufou Sawadogo le

soldat de 1ère classe Der Somda,

le soldat de 1ère classe Wallilaye

Sawadogo) accusés de “

déviationnistes“ par les “

rectificateurs“.


La chasse aux sorciers qui s’en

suit emporte Seydou Bancé,

Sigué Vincent Askia, Michel

Koama, Elysée Sanogo et les

mutins de Koudougou dont

certains ont été grillés comme

des poulets. Ce sont entre autres

le Lieutenant Daniel Kéré, le

lieutenant Bertoa Ky, le lieutenant

Elysé Sanogo, le lieutenant Jonas

Pascal Sanou, tous tués et brulés

le 27 Octobre1987.Leur crime ?

Pour s’être s’opposés au coup

d’Etat de Blaise. Le plus célèbre

de ces mutins, Boukary Kaboré

dit le Lion a eu la vie sauve en se

refugiant au Ghana.


En 1988, le capitaine Guy Sayogo

et son épouse ont reçu une

grenade dans leur chambre au

camp Ouezzin Coulibaly à Bobo.

Très vite les coupables au

nombre de sept sont désignés et

expédiés au l’au-delà dans la nuit

du 31 décembre 1988.

Toujours en 1988, le

commerçant Seydou Bandé est

froidement abattu après avoir

creusé sa propre tombe. C’est le

comble du cynisme.

Au petit matin du 18 septembre

1989, c’était le tour des deux des

chefs historiques de la révolution

à savoir Boukary Jean-Baptiste

Lingani et Henri Zongo de quitter

ce monde pour raison de

complot. On les a fait

accompagner par Sabyamba

Koundaba et Anessé Gnégné

pour les mêmes raisons.


Blaise Compaoré est dorénavant

le seul rescapé des chefs

historiques de la révolution. La

révolution a mangé ses propre

fils, dira-t-on. 


On s’attendait à un

apaisement, mais le régime

Compaoré n’avait pas encore fini

de balayer autour de lui. De

valeureux burkinabé de toutes

couches sociales vont subir le

coup de balai du régime

Compaoré. On peut citer des

journalistes comme Lamien

Watamou (19 juin 1999) des

professeurs d’université comme

Guillaume Sessouma (1990),

Oumarou Clément Ouédraogo

considéré comme le n°2 du Front

Populaire (9 décembre 1991),

des étudiants comme Boukary

Dabo (mai 1990) Michel Congo

(21 octobre 2001), des policiers

comme Madi Pascal Tapsoba, DG

de la police nationale (1994), des

paysans comme Douin Yedan (18

juillet 1993), Akou Agondwo, Adi

Bagniou,Kossi Gounabou,

Akandoba Kibora,Igoissan

Kibora, tous à Kaya (1995), des

élèves comme Blaise Sidiani,

Emile Zigani dans la cour de leur

école à Garango (9 mai 1995),

des chauffeurs comme David

Ouédraogo, chauffeur de

Français Compaoré (décembre

1997).


Le 13 décembre 1998, c’est le

coup de tonnerre, l’assassinat du

journaliste Norbert Zongo et de

ses trois compagnons Ernest

Zongo, Ablassé Nikiema et Blaise


Ilboudou. C’est l’indignation et la

révolte à travers le pays. Ces

révoltes ont secoué et fragilisé le

régime Compaoré.


 Blaise

Compaoré fait semblant de

regretter les tueries, il demande

pardon au peuple et promet le

changement. Simple leurre. Les

tueries vont se poursuivre. Le

chat revenu de la Mecque ne peut

s’abstenir de dévorer les souris.

La liste se prolonge. On peut

retenir en août 200, la mort d’un

soldat du régime de sécurité

présidentielle Mahamadi

Ouédraogo et l’adjudant-chef de

gendarmerie Abdoulaye Demdé

en juin 2000, tous concernés par

l’affaire David Ouédraogo. Le 6

décembre 2000, c’est le petit

écolier Flavien Nebié qui tombait

sous les balles meurtrières. Nul

n’est épargné sous l’ancien

régime. Même les hommes

d’église comme le père Célestino

Di Giovambattist tombé suite à

des coups de hache le 13

octobre 2001.


Le 22 février 2011 la mort

suspecte de l’élève Justin Zongo

plonge à nouveau le pays dans

des troubles. Comme d’habitude,

le régime développe des

stratégies qui lui permettent de

juguler la crise et maintenir son

pouvoir entaché de sang de

nombreux innocents.


Les 30 et 31 octobre 2014, c’est

encore vingt quatre martyrs qui

ont sacrifié leur vie pour que les

Burkinabé se libèrent des griffes

du régime Compaoré. Jésus Christ

a perdu son sang sur la croix

pour sauver l’humanité. Nos

martyrs sont morts pour plus de

justice, plus de liberté, plus

d’équité au Burkina Faso. Cette

liste est loin d’être exhaustive.

Dans le célèbre ouvrage de

Ouattara Vincent,"L’ère

Compaoré, crimes politiques et

gestion du pouvoir", on

dénombre une centaine de

morts.


Blaise Compaoré croyait pouvoir

piétiner à jamais le peuple

burkinabé. 


C’est un homme qui

n’aime pas les défaites, ni reculer.

En octobre 1987, il triomphe en

s’emparant du pouvoir. En 1991,

il triomphe contre les tenants de

la conférence souveraine. En

décembre 1991, seul en lice, il est

élu sans gloire, mais peu

importait pour lui. En 1998 après

la mort de Norbert Zongo, il

s’entête et garde son pouvoir. En

2011 après la mort de Justin

Zongo, il parvient à se maintenir

toujours grâce à ses manœuvres

politiques. 


C’est cette erreur

mathématique qui a poussé

Blaise à croire qu’il est invincible,

qu’il pouvait encore une fois de

plus forcer le passage. Mais

comme on le dit, tous les jours

pour le dictateur, un jour pour le

peuple. Le peuple a enfin tranché.

Que nos morts reposent en paix

sous la terre libre et digne du

Burkina Faso.

Nous espérons que les états

généraux de la justice lui

donneront la force nécessaire

pour élucider tous ces crimes de

sang auxquels il faut ajouter les

crimes économiques.

Sources :

Ouattara Vincent, "L’ère

Compaoré, crimes politiques et

gestion du pouvoir", Klanba

Editions, Paris XIVème, 2006

L’Observateur Dimanche n°0029

du 07 au 13 juin 1996

Le Nouvel Ouragan n°227 du

vendredi 19 mars 1999.

L’Indépendant n°370, 10 octobre

2000

KIEBRE Mahamoudou,

Professeur certifié d’histoire

géographie

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